Congrès de rentrée de la fédération bruxelloise du PS – Création de para-régionaux: la réforme des structures dictée par l'efficacité- R.Vervoort

La réforme des structures en Région bruxelloise n’est pas destinée aux structures elles-mêmes mais à faire en sorte que les réformes entreprises en Région bruxelloise puissent être menées avec efficacité, a affirmé lundi soir le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort, devant quelque 250 à 300 militants de la fédération bruxelloise du Parti Socialiste réunis en congrès de rentrée. Le congrès était destiné à faire le point, avec ceux-ci, sur le bilan du travail engrangé par les ministres socialistes bruxellois Rudi Vervoort, Fadila Laanan et Rachid Madrane en Région-capitale et à la Fédération Wallonie-Bruxelles et à se pencher sur les défis à rencontrer. Au cours des derniers jours, des critiques ont vu le jour sur une réforme que le gouvernement a annoncée, avant de partir en vacances: la création d’organismes d’intérêt public pour gérer la fiscalité et l’urbanisme. Pour certains, comme les écologistes dans l’opposition, le PS est à la manoeuvre dans cette opération qui ouvre la porte à des parachutages.
“Je lis que le vieux PS serait de retour. Les structures ne sont pas là pour elles-mêmes. Il s’agit de faire en sorte que les réformes entamées en Région bruxelloise puissent être menées avec efficacité et que les défis puissent être relevés”, a dit Rudi Vervoort à ce sujet.
Au passage d’une question d’une militante, le ministre-président bruxellois a souligné que la réforme des allocations familiales en Région bruxelloise serait progressive et ne concernerait que les enfants à naître. Ne se prononçant sur aucun modèle, ni délai, il a indiqué que c’était à Bruxelles qu’il y avait le plus grand nombre d’éléments à prendre en compte au niveau social, “sous forme de complément”.
De son côté, la présidente de la fédération bruxelloise du PS, Laurette Onkelinx, a invité les militants à participer à la manifestation nationale de jeudi pour “dire notre refus de la politique de droite du gouvernement fédéral, “qui est une catastrophe économique”.