Conflit en Syrie: des militaires belges vont se rapprocher de la ligne de front

Une trentaine de militaires belges se rapprocheront cette année encore de la ligne de front avec le groupe djihadiste Etat Islamique (EI), a affirmé lundi matin le ministre de la Défense, Steven Vandeput (N-VA), interrogé sur Radio 1, au cours de l’émission “De ochtend”. Ces soldats ne seront toutefois pas amenés à combattre sur le terrain. Ils prêteront assistance depuis des centres internationaux fermés. “Ils ne courront pour l’essentiel pas plus de risque que dans leur environnement actuel en Irak”, où ils contribuent à la formation de l’armée, a précisé le ministre. La Belgique participe à la coalition internationale contre l’EI. Depuis juillet dernier, des F-16 prennent part à l’offensive menée en Syrie, tandis que leur champ d’action était auparavant limité à l’Irak. Entretemps, les Etats-Unis et la Russie ont convenu de mener des attaques coordonnées en Syrie si le cesser le feu intervenu tient la route.

Au cours de l’émission “De Ochtend”, le ministre de la Défense a dit attendre d’en savoir plus sur la demande de la coalition internationale pour connaître les conséquences de cette donnée sur l’implication de la Belgique. Dans tous les cas, la part de vols belges au-dessus de la Syrie est “limitée”. Moins de 10% des vols organisés depuis le sol jordanien sont destinés à la Syrie.

La demande adressée à la Belgique d’une participation à une action plus proche de la ligne de Front est actuellement examinée avec les Pays-Bas. L’intention n’est pas de prendre part au combat mais davantage de prêter assistance depuis le centre international sécurisé, par exemple par une meilleure coordination via le soutien aérien, a précisé Steven Vandeput.