Collision entre deux trains à Linkebeek – Nettoyage insuffisant et manque de signalement à l'origine de l'accident fin 2014

L’Organisme d’enquête sur les accidents et incidents ferroviaires a clôturé son rapport relatif à la collision entre deux trains à Linkebeek en novembre 2014. Celui-ci conclut qu’une des causes directes de la collision est liée à l’arrêt tardif de la locomotive en raison de la faible adhérence entre les roues et les rails, de par la présence de feuilles mortes sur les voies et de pluie. L’encrassement des voies est dû à une absence de nettoyage de celles-ci dans la pente. L’absence de signalement de la part des conducteurs au gestionnaire de l’infrastructure concernant les problèmes d’adhérence rencontrés ce même jour est également pointée du doigt comme cause directe, tout comme “l’identification tardive de l’importance” de ces problèmes d’adhérence.
L’organisme d’enquête pointe encore “une identification incomplète des risques associés au danger d’une mauvaise adhérence”, notamment les risques d’une collision lors d’un freinage en descente.
Il formule comme recommandations notamment que l’autorité de sécurité (SSICF) veille “à ce que le gestionnaire d’infrastructure gère la végétation le long des voies”, et “élabore des lignes directrices traçables pour le nettoyage des voies”. Il est aussi nécessaire que les entreprises ferroviaires signalent le plus rapidement possible les problèmes d’adhérence.
Le 3 novembre 2014, un train de travaux était entré en collision avec l’arrière d’un train de voyageurs sur la ligne 124 à proximité de Linkebeek. Vingt passagers avaient été évacués vers les hôpitaux les plus proches.