CETA : Magnette estime "très difficile" pour la Wallonie de se prononcer pour vendredi

Le ministre-président wallon, Paul Magnette, a estimé mercredi soir qu’il serait “très très difficile” pour sa Région de se prononcer d’ici vendredi sur le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada (CETA). Il a toutefois ajouté que “rien n’était jamais impossible en politique”, à l’issue d’un entretien avec la commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström.
Mardi, la Belgique n’a pu confirmer son soutien au traité en raison du refus des entités fédérées francophones de déléguer leurs pouvoirs de signature au Fédéral. L’exécutif européen avait ensuite enjoint la Belgique de se prononcer pour vendredi, une échéance que Paul Magnette a rejetée mardi soir.

Mercredi, le ministre-président wallon s’est entretenu avec la ministre canadienne du Commerce Chrystia Freeland avant de rencontrer Mme Malmström.

“J’ai simplement réexpliqué les difficultés que nous avons avec le CETA, en espérant que la Commission puisse venir le plus rapidement possible avec des propositions qui rencontrent nos demandes”, a expliqué M. Magnette.

“Si la Commission européenne vient avec des propositions fortes qui répondent à nos demandes rapidement, nous les examinerons avec le plus grand sérieux et je les présenterai devant le Parlement. C’est très court pour vendredi, je ne m’enferme dans aucun ultimatum, dans aucun calendrier”, a-t-il précisé.

Partager l'article

19 octobre 2016 - 19h10