Cardinal Jozef De Kesel – "Peut-être l'expression de la considération du pape pour ma personne"

Mgr Jozef De Kesel s’est dit étonné et surpris par la nouvelle de sa création comme cardinal par le pape le 19 novembre prochain à Rome. “J’ignore si ma nomination comme cardinal est plus rapide qu’à l’accoutumée”, a ainsi indiqué le futur prince de l’Eglise dans une première réaction dimanche en fin d’après-midi à l’agence Belga. Mgr De Kesel, que l’on présente comme proche du pape d’un point de vue idéologique, a été installé à la tête de l’archevêché de Malines-Bruxelles à la fin de l’année dernière. “L’on dit de moi, en effet, que je suis sur la même ligne que François. J’espère être sur la même ligne que lui dans tous les sens. Je l’apprécie énormément et peut-être que ma création exprime sa considération pour ma personne.” Le primat de Belgique n’était pas, selon ses propres dires, au courant de la nouvelle. “Je l’ai appris par les médias”, explique-t-il. “Je me trouvais à Monaco avec les autres membres de la conférence épiscopale européenne. Comme je devais prendre mon vol, je n’ai pas pu rester pour le dîner après l’eucharistie. Et, c’est dans le bus pour l’aéroport, cinq minutes avant de décoller, que j’ai appris la nouvelle.”
Mgr De Kesel ne se doutait donc de rien. “J’ai encore rencontré le pape au mois de juin à Rome mais il ne m’a pas parlé de mon élévation au cardinalat et je ne lui en ai évidement pas parlé.”
Le site d’informations religieuses Kerknet écrit pour sa part que la création était “plutôt rapide”. Le site remarque en effet que l’élévation de l’archevêque de Malines-Bruxelles au cardinalat n’allait pas de soi en raison du glissement de l’Eglise en direction du sud. Son prédécesseur, André-Joseph Léonard, est resté à la tête de l’Eglise catholique belge de 2010 à 2015 et n’a en effet jamais reçu la barette de cardinal.
Le 19 novembre prochain, Mgr De Kesel sera donc créé cardinal en compagnie de 16 autres ecclésiastiques. Treize des nouveaux cardinaux parmi lesquels le primat de Belgique sont âgés de moins de 80 ans et pourront donc prendre part à l’élection d’un nouveau pontife en cas de conclave.