Braquage de Kim Kardashian: un juge enquête en France, la star porte plainte aux USA

L’enquête sur le braquage à Paris de Kim Kardashian, dépouillée de neuf millions d’euros de bijoux, a été confiée à un juge d’instruction parisien alors que la star, accusée par un site internet d’avoir mis en scène son agression, a porté plainte en diffamation aux Etats-Unis.
Neuf jours après ce vol spectaculaire, le parquet de Paris a ouvert mardi soir une information judiciaire pour “vol avec arme en bande organisée, association de malfaiteurs et séquestration”, a-t-on appris mercredi de source judiciaire. Aucun suspect n’a été interpellé, mais les voleurs, au nombre de cinq, ont laissé derrière eux plusieurs indices. Des traces ADN ont été retrouvées dans l’appartement de la discrète résidence hôtelière de luxe proche de l’église de la Madeleine à Paris, où résidait la vedette de téléréalité de 35 ans, venue assister à la Fashion Week, a-t-on appris de sources proches de l’enquête. Ces empreintes sont “actuellement en cours d’exploitation”, a précisé une des sources.

Dans leur fuite, ils ont aussi perdu un pendentif serti de diamants, d’une valeur estimée à environ 30.000 euros, appartenant à la jeune femme. Le bijou, ramassé par une passante dans la rue à proximité des lieux du vol, quelques heures après le braquage, a été remis aux enquêteurs. Aucun ADN exploitable n’a été, à ce stade, décelé sur cet objet, a précisé une des sources. Dans la nuit du 2 au 3 octobre, les braqueurs, armés, masqués, portant des blousons de police, avaient entravé le veilleur de nuit de la résidence, puis deux d’entre eux étaient montés dans l’appartement de la star. Ils l’avaient menacée avec une arme, avant de la ligoter, de la bâillonner, et de l’enfermer dans la salle de bains.

Les voleurs, dont certains sont venus et repartis à vélo, ont emporté une bague d’une valeur de quatre millions d’euros et un coffret de bijoux pour un montant de cinq millions, soit le plus important vol de bijoux commis sur un particulier en France depuis plus de 20 ans. Kim Kardashian s’était défaite de ses liens et avait téléphoné à son garde du corps qui n’était pas présent au moment de l’agression, selon les premiers éléments de l’enquête. Depuis cette affaire ultra-médiatisée, d’autres versions ont émergé sur internet. Le site Mediatakeout.com a notamment publié plusieurs articles accusant Kim Kardashian d’avoir mis en scène son agression dans le but de percevoir les assurances. La star de téléréalité a déposé une plainte en diffamation mardi devant le tribunal de Manhattan à New York.

“Après avoir été victime d’un vol à main armé horrible et traumatisant en France, Kim Kardashian est revenue aux Etats-Unis pour y être cette fois victime d’un site en ligne de potins qui a publié une série d’articles début octobre, la qualifiant de menteuse et voleuse”, déplore-t-elle dans sa plainte. Un autre site américain s’est procuré une vidéo tournée avec un téléphone portable dans l’appartement parisien juste après l’agression alors que les policiers procèdent aux premières constatations. Le site met en avant le calme apparent de la star dans ce film et s’interroge sur la réalité du vol. Kim Kardashian, qui a pour habitude de chroniquer son quotidien sur internet, est silencieuse sur les réseaux sociaux depuis le vol.