B-Fast n'est pas autorisé à partir pour Haïti

L’équipe d’intervention d’urgence du gouvernement fédéral B-Fast a reçu une demande d’aide explicite d’Haïti, ravagé par l’ouragan Matthew. Mardi, une équipe de docteurs et d’ingénieurs étaient sur le départ mais les Affaires étrangères ne leur ont pas donné de feu vert, rapportent lundi Het Nieuwsblad et De Standaard. Le budget prévoit pourtant des finances pour des missions B-Fast et des équipes de volontaires sont régulièrement entraînées. L’équipe avait été déployée après le tremblement de terre au Népal en 2015 pour des missions de recherches et de sauvetages, mais l’équipe était partie trop tard et n’avait pu venir en aide sur place, suscitant bon nombre de critiques.

“On peut se demander si une organisation comme B-Fast a encore du sens”, estime le député européen Louis Ide (N-VA). “Depuis le Népal, B-Fast est dans le marasme politique” estime l’élu écologiste Wouter De Vriendt (Groen). “Le question ‘partons-nous?’, relève plus d’un jeu politique à chaque catastrophe. Par conséquent on attend trop longtemps ce qui est avant tout dommage.”