Attentats Bruxelles: la commission d'enquête recommande une communication directe du centre de crise

La commission d’enquête parlementaire sur les attentats du 22 mars a accouché dans la nuit de lundi à mardi de quelque 300 constats et recommandations sur le travail des services de secours. Elle préconise notamment une communication directe des décisions prises au centre de crise vers les acteurs concernés, a expliqué mardi le président, Patrick Dewael (Open Vld). “Les services de secours ont livré ce jour-là une prestation exceptionnelle mais sur la structure, il y a des choses à améliorer”, a souligné M. Dewael, interrogé dans les couloirs de la Chambre. L’un des points sur lequel la commission s’est penchée est la décision de fermer le métro bruxellois. Celle-ci n’est jamais parvenue à la STIB avant l’explosion à Maelbeek.

S’il n’a pas été décidé de créer une cellule fédérale de commandement opérationnel, il a toutefois été convenu de repréciser le rôle des cellules qui composent le centre de crise. L’on évoquait lundi soir une “plate-forme d’information et de suivi des décisions”. Il s’agit de faire en sorte que la décision prise soit communiquée directement et non en cascade. “La décision prise doit être exécutée dans les meilleurs délais. On ne peut pas perdre de temps dans ces moments-là. Il faut ajouter une ligne directe de communication vers les acteurs. Hier, c’était la STIB mais demain ça peut être les trains, De Lijn, les TEC”, a ajouté le président.

Les ministres-présidents seront associés au centre de crise dont les décisions doivent s’imposer à tous les niveaux de pouvoir. La commission recommande également d’intégrer les arrêtés royaux relatifs aux plans d’urgence, d’y intégrer un volet terrorisme, de créer une plate-forme électronique commune aux centrales 112 de manière à ce qu’elles sachent par exemple les places disponibles dans les hôpitaux, etc.