Attentat à Nice – Un camion fonce sur la foule, "des dizaines de morts" selon le président de la région

Une camionnette a foncé jeudi soir dans la foule à Nice à la fin du feu d’artifice du 14 juillet, faisant “plusieurs dizaines de morts”, selon les autorités locales qui évoquent un attentat. Le sous-préfet du département évoque ainsi “une trentaine de morts”. Le président François Hollande est rentré en urgence à Paris pour se rendre à la cellule de crise. Il y a “plusieurs dizaines, peut-être une trentaine de morts”, a affirmé le sous-préfet du département des Alpes Maritimes, dans le sud-est de la France. Le chauffeur du véhicule a été abattu, a-t-il ajouté.
La préfecture de ce département avait auparavant évoqué un attentat et avait conseillé aux habitants de la ville de rester cloîtrés.
Le drame s’est produit sur la Promenade des Anglais, un lieu hautement touristique.
Un important périmètre de sécurité a été mis en place à proximité des lieux de la tragédie, a constaté un autre correspondant de l’AFP.
Le véhicule, un camion blanc, s’est lancé à pleine vitesse sur les personnes présentes, provoquant un mouvement de panique, a raconté un journaliste de l’AFP sur place. Des débris se sont éparpillés tout autour de cet endroit.
“Nous avons vu des gens touchés et des débris voler partout”, a raconté le journaliste, ajoutant avoir entendu “des gens crier”.
Plusieurs ambulances sont arrivées sur place et des membres des forces de l’ordre et des militaires se sont ensuite déployés en nombre, notamment autour de la place Masséna, à proximité et totalement bouclée vers 23H30, a constaté un autre correspondant de l’AFP.
Des témoins ont également évoqué des échanges de coups de feu, sans que cela n’ait été confirmé par les autorités.
Le président français François Hollande, qui se trouvait à Avignon, rentre à Paris, où il se rendra directement à la cellule de crise mise en place au ministère de l’Intérieur dans la nuit de jeudi à vendredi, a indiqué la présidence française à l’AFP.
“Le président s’est entretenu avec (le Premier ministre) Manuel Valls et (le ministre de l’Intérieur) Bernard Cazeneuve. Il rentre à Paris et se rendra directement à la cellule de crise”, au ministère de l’Intérieur, a-t-on précisé de même source.