Attentat déjoué de Düsseldorf: une potentielle cellule de l'EI entre Pays-Bas et Allemagne

Les Pays-Bas enquêtent sur la présence potentielle de membres du groupe Etat islamique dans le camp de demandeurs d’asile de Nimègue, près de la frontière allemande, en lien avec l’attentat déjoué de Düsseldorf, a annoncé mardi le ministre néerlandais de la Justice. “Je peux déclarer que nous sommes au courant de l’information. Une enquête est menée”, a indiqué le ministre Ard van der Steur à la chambre basse du parlement, refusant de faire davantage de commentaires sur l’enquête en cours. “Dans ce genre de cas, des informations sont partagées à l’international et de manière intensive à tous les niveaux”.

Saleh A., djihadiste présumé arrêté en février en France et lié à l’attentat-suicide déjoué à Düsseldorf, a révélé à la police française être à la tête d’une “cellule terroriste dormante” d’une vingtaine d’hommes répartis entre Nimègue et Düsseldorf, selon le quotidien français Le Monde.

Trois Syriens, membres présumés de l’EI, ont été interpellés jeudi en Allemagne alors qu’ils envisageaient de perpétrer un attentat-suicide au cours duquel deux kamikazes “portant des gilets explosifs” devaient se faire sauter, avait affirmé le parquet fédéral allemand.

L’un d’eux, Hamza C., dirigeait aux côtés de Saleh A. la “cellule terroriste dormante” néerlando-allemande qui devait frapper un quartier commerçant de Düsseldorf dans les 24 heures après le signal d’un certain Abou Doujana al-Tunisi, un chef surnommé “Emir des étrangers”, selon Le Monde.

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07 juin 2016 - 21h25