140 militaires vont surveiller les sites nucléaires

Le comité ministériel restreint a approuvé vendredi le déploiement de 140 militaires chargés de la surveillance des centrales nucléaires. Cette mission est normalement réservée au nouveau corps de sécurité de la police fédérale qui n’est pas encore complètement opérationnel. Les militaires seront affectés à la surveillance des centrales de Doel et Tihange ainsi que des installations de Mol, Dessel et Fleurus.

Des mesures supplémentaires relatives à la surveillance des sites nucléaires ont été prises à l’initiative du ministre de l’Intérieur, Jan Jambon, après les attentats de Paris. Récemment, un enregistrement vidéo réalisé à proximité du domicile d’un haut responsable du nucléaire en Belgique a été découvert chez un présumé terroriste. Toutefois, selon les autorités, il ne fallait pas y voir de menace spécifique contre les installations.

Le coût de la surveillance est porté par Electrabel.

Au total, 740 militaires sont affectés à la surveillance du territoire dans le cadre du maintien du niveau 3 par l’OCAM. Leur nombre avait été revu récemment à la baisse, de 700 à 600. Mais avec la surveillance des sites nucléaires, il est reparti à la hausse.