Bruxelles : le célèbre restaurant I Latini de la place Sainte-Catherine est fermé

“Ciao Sainte Catherine”, le restaurant italien I Latini, très connu des bruxellois, ferme ses portes. Après 27 ans de service au cœur de la place Sainte-Catherine, son patron dénonce la mauvaise gestion des autorités de la Ville de Bruxelles et pointe du doigt le passage d’Yvan Mayeur au maïorat. 

C’est un petit mot inscrit sur la vitrine du restaurant qui a alerté les habitués de ce restaurant italien. “Ciao Sainte Catherine ! Ce 28 septembre, après 27 ans, c’est la dernière d’I Latini place Ste Catherine. Merci à toutes et à tous pour votre participation durant toutes ces années (…) Merci d’avoir passer tant de soirées avec nous (…)”.

Merci à tous ! A bientôt.

Publié par I Latini sur jeudi 28 septembre 2017

Contacté par nos soins, le patron s’explique “diplomatiquement je raconte que c’est parce que j’arrive à l’âge de la pension, mais en réalité, je n’en peux plus, je suis dégoûté par la gestion de la Ville de Bruxelles”. Avec nostalgie, Antonio Mastrogiovanni se souvient de ses débuts sur la place Sainte-Catherine et de son combat pour rendre cette place agréable, d’y ouvrir les terrasses,… “Pendant toutes ses années, mes contacts avec les différents bourgmestres étaient plutôt cordiaux, mais cela a bien changé depuis Yvan Mayeur”.

Bonne rentrée à tous! Toute l'équipe vous attend ;-) 7j/7, jusqu'à 23h!

Publié par I Latini sur mercredi 9 septembre 2015

Antonio en veut très fort à l’ancien bourgmestre et à sa manière de prendre le pouvoir. Le clou, pour lui, c’est encore une fois… le Piétonnier, “une gestion tout à fait dictatoriale, il s’est mis tous les commerçants à dos”. Pour Antonio, Yvan Mayeur (qui a quitté le maïorat de la ville de Bruxelles cette année poursuivi par le scandale du Samusocial) était “incapable de gérer la ville, mais très capable de gérer ses propres affaires”.

“Et Philippe Close ?” lui demande-t-on. “C’est un peu la continuité, ils sont dans le même parti (ndlr: PS, les deux hommes sont socialistes, mais Bruxelles a connu d’autres bourgmestres socialistes, à commencer par Freddy Thielemans, juste avant Mayeur, et Hervé Brouhon, trois mandats plus tôt), Philippe Close à part `Bonjour, au revoir´ il ne fait pas grand chose”.

Quoi qu’il en soit, notre correspondant ne veut plus continuer à Bruxelles, il poursuit avec des mots durs “la ville est un merdier…”, c’est à Woluwe-Saint-Pierre qu’il poursuivra son aventure, là où il vit déjà depuis plusieurs années. “J’ai l’intention d’ouvrir un resto à Stockel, là où j’habite”. Quand à son restaurant à Sainte-Catherine, “je reste propriétaire du bâtiment”, nous explique-t-il, “je compte le louer, on verra bien ce qu’il devient”.